La JDL considère que l’article 34 de la Constitution n’est pas à interpréter comme une option qu’aurait SAR (il n’a d’ailleurs jamais été considéré comme telle), mais bien plutôt d’une obligation. Si SAR n’envisage donc pas d’agir conformément à ses devoirs constitutionnels, les jeunes libéraux sont d’avis qu’il devrait se mettre hors fonction, du moins pour la durée de cette affaire.
Evidemment, l’attitude du Grand-Duc devrait mener à une réflexion générale sur la pertinence d’une persistance du régime monarchique, qui est visiblement en conflit avec les institutions démocratiques.
Les jeunes libéraux tiennent à rappeler au Grand-Duc, avec tout le respect qu’on lui doit, qu’on ne l’a pas interrogé sur son avis à propos de la question de l’euthanasie. Si pourtant SAR insiste à le mettre en débat, les jeunes libéraux ne peuvent s’empêcher de considérer que cet avis semble faire preuve de réminiscences d’une attitude réactionnaire et impérialiste, dictant sa volonté personnelle au lieu de faire confiance à l’individu et de respecter son choix.
Il est évident que par son refus irresponsable et inacceptable, le Grand-Duc tente d’influencer négativement le second vote parlementaire. Les jeunes libéraux lancent un appel aux Députés de persévérer dans leur voie et de se montrer conséquents, ce qui devrait mener à l’acceptation de la loi Err-Huss. Il en va de la crédibilité, de l’indépendance et de l’intégrité de nos institutions démocratiques.
Le bureau exécutif.