Le quote-part “femme”

Le pourcentage des diplômes des écoles supérieures et des universités remis aux étudiantes (bien entendu, étudiantes féminines) devrait donner la conclusion qu’il existe autant de femmes que d’hommes occupant des postes de haut niveau. Or, ceci n’est pas le cas.

Étant donné que Madame V. Reding suppose résoudre ce problème à travers des quotes-parts, nous nous demandons si elle est bien consciente des différentes conséquences. En effet, d’après nous, il y aurait plusieurs problèmes :

Posons une femme étant mise en position supérieure par le fait de l’existence des quote parts : à l’interne de l’organisation (peu importe de quelle secteur), on saura toujours que cette femme en question a tout juste « remplacé » un homme grâce à son second chromosome X. Elle aura donc pour tout le reste de sa carrière professionnelle le goût néfaste de la discrimination (positive ???). Ce dernier se monterait par le non-respect de ses collègues professionnels et, dans le pire des cas, par du mobbing à l’interne de l’entreprise. Ceci n’est surement pas une des conséquences souhaitées par n’importe quelle loi mise en œuvre.

D’après la FAZ, « Die Frauenquote ist das letzte Mittel », Madame Reding semble faire l’amalgame des femmes qui se croient incapables d’accomplir les tâches des postes supérieurs. En effet, elles doivent, tout comme les hommes prendre des choix personnels : Une femme ayant fait des études supérieures se croit surement capable d’exercer une telle charge. Les femmes luttent depuis des siècles pour leurs droits, dont celui de prendre des décisions. Ce n’est surement pas à cause d’un manque de confiance en soi, mais c’est le résultat d’une décision personnelle que les femmes n’occupent guère des postes importants. Dans le cas contraire, comment aurait – elle pu absolver les études supérieures si elle n’était pas de nature pugnace ?

Or, on se demande à quoi la mise en place des quotas mènerait, si l’on remplaçait l’homme le moins compétent (largement apte pour le poste en question) par la femme, la plus compétente des femmes incompétentes, tout juste pour remplir les exigences du quote-part ?! Saurait-elle accomplir ces missions d’une façon adéquate, étant donné qu’elle ne se sentirait pas à l’aise dans sa fonction professionnelle, comme elle était bien consciente de ne pas avoir été promue par ses capacités, mais rien que par son sexe.

De plus, Madame V. Reding exige des emplois de temps professionnels beaucoup plus flexibles. Effectivement, ceci faciliterait la combinaison des différentes tâches, donc professionnelles et personnelles. Or, ce qui vaut pour les femmes vaut aussi bien pour tout homme. Mais il faut noter qu’il existe des secteurs dans lesquels les emplois de temps différés sont tout simplement non réalisables.

Or, on est d’accord avec Madame V. Reding qu’il faut, une fois pour toute, oublier les clichés médiévaux. C’est pourquoi on doit encourager et non pas forcer les femmes de prendre des responsabilités, ce qui n’est surement pas un privilège masculin. Mêmes droits et devoirs pour tous, peu importe leur sexe ! On est bien entendue pour l’é « man »cipation, mais il ne faut pas exagérer en mettant en place une é « Woman »cipation. Ou bien, veut – on vraiment courir le risque de devoir mettre en place une quote – part masculin de 15% en 2050 ?

Pour la Jeunesse démocrate et libérale
Jyll Duschinger,
Anne Winter

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