Alors que les appels pour une démocratie réellement participative se font de plus en plus fréquents, les jeunes libéraux proposent d’optimiser les outils déja disponibles. Cela permettrait un traitement plus transparent des initiatives de la société civile, tout en améliorant la visibilité de celle-ci.
Ainsi, la JDL demande au gouvernement et à la Chambre des Députés de créer un système de pétitions en ligne, comme il existe depuis un certain temps en Allemagne. Celui-ci permet aux citoyens de publier leurs pétitions sur le site internet du Bundestag, créant ainsi un lieu d’échange et d’informations pour les initiatives citoyennes. Cela impliquerait bien entendu une utilisation plus accrue de l’internet comme média politisé, ce qui présente un risque de banalisation de ces outils qu’il faut éviter au possible.
Dès lors, les jeunes libéraux sont d’avis qu’il faudrait s’attacher à encourager, d’une manière plus générale, une culture de la participation et du débat. De toute évidence, celui-ci, pour être bien maîtrisé, devrait commencer dès la formation scolaire. D’où la proposition des jeunes libéraux, dans le cadre d’une suppression de l’enseignement religieux, de créer un cours d’éducation civique au sens large du terme, incluant des domaines aussi variés que les droits et libertés, les médias ou encore, précisément, une éducation à la citoyenneté.
La JDL suggère encore de réfléchir de manière plus approfondie aux moyens d’associer la société civile aux débats politiques. Les hearings à la Chambre des Députés sont un moyen pour ce faire, mais des initiatives privées devraient également être facilitées. Par ailleurs, les autorités politiques gagneraient à réclamer l’avis des associations concernées de façon régulière et dans des domaines définis par thématiques, comme par exemple l’environnement, les droits fondamentaux, la culture ou encore l’intégration. Un dialogue entre les mouvements associatifs et politiques permettrait en effet une approche plus globale de ces sujets. Ainsi, tous les citoyens seraient encouragés à formuler leurs perspectives concernant le vivre-ensemble.