Toutefois, il ne faudrait pas s’arrêter à mi-chemin. Le traité de Maastricht exige en effet que les conditions de vote et d’éligibilité soient identiques pour tous les citoyens de l’Union. Or le droit de vote actif de nos concitoyens étrangers est toujours soumis à une condition de résidence de 5 ans au Grand-Duché ainsi que de 6 mois dans leur commune. Cette disparité devra être abandonnée afin d’établir une pleine égalité entre tous les résidents. Dans ce contexte, les membres de la plateforme se réjouissent de l’adoption, à une large majorité, d’une résolution envisageant une modification ultérieure de la clause de résidence.
Cependant, si le principe de la participation au processus décisionnel local est désormais acquis, sa mise en œuvre pourrait être améliorée. A défaut, il est en effet à craindre que le taux d’inscriptions ne soit pas à la hauteur des espérances, notamment en raison du développement tardif des campagnes électorales. Dès lors, il convient de recourir à des moyens plus efficaces pour garantir une plus ample participation au processus électoral. Dans ce cadre, il convient d’envisager l’inscription d’office des étrangers sur les listes électorales, ce qui permettrait de faciliter l’exercice du droit de vote.
Enfin, les membres du collectif estiment que des progrès au plan national sont indispensables à la revalorisation du suffrage universel. A cet effet, il conviendra de faire bénéficier nos concitoyens étrangers du droit de vote aux élections législatives.
Le collectif « Refresh democracy ! » : Chrëschtlech sozial Jugend (CSJ), Déi Jonk Gréng, Déi Jonk Lénk, Jeunesse communiste luxembourgeoise (JCL), Jeunesse démocrate et libérale (JDL), Jeunesses socialistes luxembourgeoises(JSL) – avec le soutien de l’ASTI