Les jeunes libéraux estiment qu’il s’agit là d’une nouvelle preuve de l’échec d’une politique conservatrice, voire léthargique, menée par le ministre Biltgen et son prédécesseur Juncker. Tout en semant la discorde en imposant des projets mort-nés comme les dispositions concernant l’emploi du projet de loi n°5611 (l’on se souviendra du tollé occasionné), le Ministre aura radicalement échoué quand il s’agissait de poser les jalons pour un encadrement flexible et innovateur du marché du travail.
Or, une telle modernisation est absolument indispensable pour assurer la compétitivité de l’économie luxembourgeoise et réduire à un minimum le taux de chômage.
Dans ce contexte, la JDL exige que l’on investisse enfin dans une réforme de l’Administration de l’emploi (ADEM), qui n’a toujours pas les moyens de prendre en charge efficacement chaque demandeur d’emploi. Il s’agit de permettre à l’ADEM d’offrir un accompagnement individualisé et, le cas échéant, une réorientation professionnelle par voie de formations adaptées. Sachant qu’environ vingt pour cent des chômeurs actuels sont des jeunes et qu’en général, une très grande partie des personnes sans emploi ont une formation insuffisante, cette réforme se révèle essentielle dans la lutte contre le chômage.
Les jeunes libéraux refusent d’accepter l’attitude conservatrice (mais ne se limitant pas aux seuls chrétiens-sociaux) consistant à considérer le chômage comme une fatalité. Il s’agit certes d’un problème majeur, mais que l’on peut réduire, sous condition de l’attaquer immédiatement, au lieu de se contenter de promesses électorales comme l’a fait le gouvernement actuel.
Le bureau exécutif.